• "J'aime les étudiants car ils sont la levure..."

    Violeta Parra

    Chose promie, chose due. Voici les photos de mon escapade à Valpo. C'est un condensé car j'ai du faire des choix. Prendre une photo, c'est déjà faire un choix, la publier, c'est en faire un autre car ce n'est montrer qu'une partie de la réalité, qu'une infime partie de ce que j'ai vu, j'ai vécu, je n'ai pas vaincu.

    Me comprometí y tenía que hacerlo, ahora pueden ver las fotos de mi viaje en Valpo. Es una muestrita porque tuve que elegir. Tomar una fotografía, es hacer una elección, la publicar acá, es hacer otra porque estas fotos son soló una parte de la realidad, una pequeña parte de lo que vi, de lo que viví, y de lo que no dominé.

    Mes hôtes – Los amigos que me acogieron : Jérôme y Flore"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Nos activités – Nuestras ocupaciones :

    Balade sur le front de mer – Paseo sobre el borde costero"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Balade dans Valpo : cerros, ascensores y pinturas"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Taller de telar de lana - Atelier de tissage de laine"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Echecs et apéro – Ajedrez y copete"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Bailar cueca bajo la bandera nacional - Danser la cueca sous le drapeau chilien flamboyant"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Chanter, jouer – Cantar, tocar instrumentos"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Ir en las fondas y aprovechar el 18 – Faire les marioles dans les foires des fêtes nacionales"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Faire le mariole tout court – Hacer estupideces (una especialidad)"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Volantil – Cerf-volant

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    Profiter des retrouvailles pour faire la fête – Carretear con los amigos"Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."

    "Me gustan los estudiantes porque son la levadura..."


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  • Una paréntesis particular... Une parenthèse particulière...

    Respect au peuple Mapuche

    Je reviens aujourd'hui d'une petite semaine à Valparaiso où je suis allé (re)voir des copines-pains pour les fêtes patriotiques, et tâter l'ambiance à Valpo, à l'aube de mon premier printemps chilien, après l'avoir tâter à l'aube de l'hiver (j'irais peut être la tâter à l'aube de l'été)... Je suis donc partis vendredi 16 pour une nuit en car passionnante, arrivé là-bas, j'ai renoué d'abord avec la grande ville, le plan et ses artères encombrées où l'on mange, boit et consomme, puis avec les cerros, les petites rues peinturlurées et les maisons bariolées, où habitent les copains-ines... Mes hôtes attitrés, et ami-e-s par ailleurs que je salue ici chaleureusement, furent Jérôme, camarade de promo avec lequel je m'entend relativement bien, car relativement sur la même longueur d'onde, et Flore, amie architecte de longue date puisque nos premières rencontres remontent au début du lycée. Le moins que je puisse dire c'est que ce fût un vrai plaisir de partager ces jours-ci avec eux (d'ailleurs je vous cacedédi cet article) : deux nuits chez chacun-e pour pas qu'il n'y ai de jaloux. Les deux sont étudiants à Valpo pour un an dans le cadre de leurs études en France... et d'ailleurs ce ne sont pas les seuls car les rues (et bars) de la ville regorgent d'étudiants étrangers de toutes parties du monde, et particulièrement de français, inclus les 7 camarades de l'IEP dans les 3 facs de la ville. C'est là que j'ai pu m'apercevoir que j'avais changé de logiciel au cours des deux derniers mois car mes premières phrases en français furent hésitantes et ponctuées de chilénismes... Quelle joie !

    Entre petites balades sur le bord de mer et dans les cerros, entre fêtes patriotiques et sorties dans les bars, entre atelier de tissage de laine et parties d'échecs et asados sur les toits, entre chansons et cueca, et enfin entre empanadas et completos, le petit voyage fût bien rempli, nourrissant au sens propre comme au figuré (presque autant que dans le Sud...). Le dimanche 18 fût la fête nationale chilienne : jour de la première « junta de gobierno » du 18 septembre 1810 considéré comme le jour de l'indépendance. Ici tout le monde est patriote car tout le monde accroche le drapeau au front de sa maison, mais c'est surtout l'occasion de faire la fête pendant plusieurs jours bien arrosés, de danser la cueca, la danse nationale et de manger à n'en plus finir les spécialités du coin. Bien évidemment, pour moi ce fût le moment de faire un break dans mon stage, de revoir les multiples ami-e-s français-es et chilien-ne-s en prenant du bon temps. Comme toujours dans ces voyages les choses sympas ne le sont d'autant plus que les choses pas sympas existent aussi, j'ai donc réussi à perdre de mon propre chef (alors que tout le monde me disait de faire attention aux vols) ma carte de crédit, ma carte d'identité chilienne et mon billet de retour à Puerto Montt, pour pimenter un peu ma fin de séjour... Comme d'habitude, vous aurez des photos si vous êtes gentils et me donnez de vos nouvelles et de vos commentaires, bien que ce soit très difficile pour moi de faire un choix parmi celles-ci tant elles sont nombreuses et belles... (un peu d'auto-satisfaction ne fait pas de mal tout de même). Sur ce je vous laisse pensifs, à rêver des murs de Valpo...

    Una paréntesis particular... Une parenthèse particulière...

    Foi Espoir Amour

    Vuelvo hoy de una pequeña semana en Valparaíso, donde me fui (de nuevo) para las fiestas patrias, y para sentir la onda en Valpo al amanecer de mi primera primavera chilena (me fui a sentirla también al amanecer del hibierno y quizás iré al amanecer del verano...). Así que me fui la noche del viernes 16 para un viaje muy divertido. Llegando allá, volví en primero en la gran ciudad, el plan y sus calles llenas de gente, donde uno come, bebe y consume, y luego en los cerros, en las pequeñas calles estrechas y en las casas coloradas, donde viven l@s amig@s. Los que me acogieron, que también son amig@s que saludo acá de manera fraternal, son el Jérôme, compañero de promoción con el que me llevo bastante bien, ya que somos relativamente de la misma onda, y Flore, una arquitecta amiga de mucho tiempo, en efecto nuestros primeros encuentros estuvieron en la escuela secundaria. Lo menos que puedo decir es que fue un placer compartir estos días con ellos (de hecho, los dedican este artículo) : dos noches en casa de cada un@ para que no que hay celos@. Ambos son estudiantes en Valpo para un año, en el marco de sus estudios en Francia ... y en realidad no son l@s unic@s porque las calles (y los bares) de la ciudad están llen@s de estudiantes extranjeros de todas partes del mundo, y de franchutes particularmente, incluye a siete compañeros del IEP en las tres universidades de la ciudad. Allá, me di cuenta que cambie de programaen mi cabeza en los últimos dos meses, ya que mis primeras palabras en francés no salieron tan fácilmente : hesitadas y puntuadas de chilenismos... ¡Qué bacán!

    Entre caminatas sobre el borde costero y en los cerros, entre fiestas patrias y carretes en los bares, entre taller de tejido de la lana y ajedrez y asados sobre los techos, entre canciones y cueca, y, finalmente, entre empanadas y completos, el viaje estaba lleno, de alimentación cierto (casi tanto como en el Sur ...), pero sobre todo de momentos ricos y fuertes. Domingo 18 fue el día de la fiesta nacional de Chile : el primer día de la "Junta de Gobierno" del 18 de septiembre de 1810, considerado como el día de la independencia. Acá toda la gente es patriótica : todo el mundo se cuelga la bandera nacional al frente de su casa, pero es sobre todo la oportunidad de carretear por varios días, de bailar la cueca, el baile nacional y de comer lo más posible de especialidades de la zona. Por supuesto, para mí ya era tiempo de tomarse un descanso en mi práctica, para revisar los numerosos amig@s franceses-as y chilen@s y tomar un buen tiempo. Como siempre en estos viajes las cosas buenas no son tan agradable si no existen cosas malas, así que consigue perder (aunque todo el mundo me dijo que tener cuidado para los robos) mi tarjeta de crédito, mi cedula de identidad chilena y mi boleto de regreso a Puerto Montt : eso dio a mi final de vacaciones un sabor diferente... Como de costumbre, voy a poner fotos si ustedes son agradables y me dan noticias y me escriben comentarios, aunque es muy difícil para mí elegir estas, ya que son numerosas y bellas (un poco de auto-satisfacción no es malo para el moral)... Ahora les dejo pensativ@s, soñando con las paredes de Valpo...

    Una paréntesis particular... Une parenthèse particulière...

    Valpo no te olvidaremos - Valpo nous ne t'oublierons pas


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  •  Youpi ! C'est la canicule ! Envoyez la sauce !

     (cri des étudiants chiliens face aux canons à eau d'une répression sans vergogne, le guanaco est un cousin du lama)

    (grito estudiantil que se escucha frecuentemente frente a una represión policial demasiada violenta)

    ¡ Hu ! ¡ Hu ! ¡ Que calor ! ¡ El guanaco por favor !

    Non à la répression ! Le peuple dans la rue !

    Eteins la télé, ouvres les yeux !

    Je voudrais commencer cet article en relayant une information qui sans doute ne doit être que peu évoquée dans les médias dominants en occident... Dans le cadre des journées de grève nationale des 24 et 25 août, un jeune chilien de 16 ans, Manuel Gutiérrez, a été assassiné par balle par un flic, qui a été couvert par sa hiérarchie dans un premier temps. La culpabilité policière a été prouvée le 29 août, ce qui a eu pour conséquence que l'ensemble de la hiérarchie des carabineros s'est dégagée de toute responsabilité en dénonçant un acte isolé ne répondant pas à des ordres. La réalité ici est que l'unique réponse apportée par l'Etat au mouvement social est une répression aveugle ainsi qu'une indiférence insolente aux demandes légitimes de justice social, d'égalité, de démocratie et de fin de l'oligarchie. Quand on entend les discours des représentants de l'Etat, ici comme là-bas, qui dénoncent la présupposée violence des personnes qui s'indignent, se révoltent, et contestent le système et le monde qui leur est imposé, on ne peut s'empêcher d'avoir un rire amer à la vue dans le même temps de la réelle violence déployée par ces mêmes Etats contre leurs propres peuples.

    Dans un contexte bien différent de celui de l'assassinat de ce jeune chilien en plein coeur d'un mouvement social pour l'égalité au Chili mais dans une optique similaire, je voudrais me joindre au communiqué de mes compagnons d'outre Atlantique, qui dans le cadre d'une lutte locale contre un aéroport sorti tout droit de l'imagination d'un notable mégalome, rencontre des problématiques similaires quand face au bétonnage de milliers d'hectares de bocage, à l'expulsion et l'éradication de lieux de vie et d'activités primordiales à l'humanité telle que l'agriculture (peut être que s'alimenter est devenu accesoire pour les technocrates aménageur de vies et de territoires), “violence” est le terme utilisé pour qualifier l'occupation d'arbres, de maisons, de champs, le sabotage des machines et l'entartage d'élus...

    Le communiqué de la Souris Verte de Rennes

    ¡ Hu ! ¡ Hu ! ¡ Que calor ! ¡ El guanaco por favor !

    Première Assemblée Populaire pour l'Education

    Quiero empezar este articulo evocando una noticia que sin duda no debe ser muy escuchada en los medios de comunicación dominantes occidentales. En el marco de las jornadas de paro nacional de los 24 y 25 de agosto en Chile, un chico de 16 años, Manuel Gutiérrez, fue asesinado por arma de fuego por un paco que primero fue protegido por su hierarquía. El 29 de agosto, la culpa policial fue demostrada lo que ha habido por consecuencia que la totalidad de la hierarquía de los carabineros se desligó de toda responsabilidad, hablando de un gesto aislado que no fue ejecutado bajo ordenes. La realidad acá es que la única repuesta que da el Estado al movimiento social es una represión enorme y una indiferencia insolenta a las demandas legitimas de justicia social, de igualdad, de democracia y de fin de la oligarquía. Cuando uno escucha los discursos de los representantes del Estado que, acá como allá, denuncian la presunta violencia de las personas que se indignan, se rebelan, y desafían al sistema y al mundo que les está impuesto, uno soló puede concluir a la ironía cuando en el mismo tiempo una real violencia está ejercida por estos mismos Estados contra su proprios pueblos.

    En un contexto diferente de lo del asesino de Manuel Gutiérrez pero en una idea similar, quiero juntarme a la declaración de mis compañeros del otro lado del océano que, en el marco de una lucha local contra un aeropuerto que viene directamente de la imaginación de un alcalde megalómano, encuentran problemáticas similares cuando frente a la urbanización de un gran parte del campo, a la expulsión y la eliminación de los lugares de vida y de actividad primarias como la agricultura (quizás para los promotores de la selva de cemento, alimentarse es hoy día secundario...), “violencia“ es la palabra utilizada para calificar la ocupación de arboles, de casas, de terrenos, el sabotaje de maquinas y la ridiculización de los políticos.

    La declaracion del Raton Verde de Rennes

    ¡ Hu ! ¡ Hu ! ¡ Que calor ! ¡ El guanaco por favor !

    Nouvelle Constitution ! Education de qualité pour tous ! (un guanaco en arrière plan)

    ¡ Hu ! ¡ Hu ! ¡ Que calor ! ¡ El guanaco por favor !

    Etudiants dans les rues ! Aucun gouvernement ne nous fera taire ! (Manif du 18 août - Marcha del 18 de agosto)


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  •  ¡ Bienvenidos sobre este bote, niñitos !

    Dans le cadre de mon stage, je participe tous les mercredis à un atelier à la Posta de Lenca (poste de secours/santé avec un-e infirmier-e tous les jours, il y a une Posta dans chaque localité, ou presque) avec une quinzaine d'enfants de 10 à 13 ans, Graciela, la paramedica de la Posta, et Jessica, ma collègue ingénieur forestière de Vinculos. L'atelier dure une heure et chaque semaine, on fait des jeux ou des activités en liens avec les thèmatiques de la santé et de l'environnement. Le samedi 20 août, avec les enfants, Jessica, Graciela, Karina, Pamela et Antonio, nous avons fait une sortie, en mode éclés, au Bioparc de Quillaipe. Voici quelques photos de cette journée bien remplie...

    En el marco de mi práctica, participo todos los miércoles a un taller de salud y medio ambiental a la posta de Lenca, con 15 niñ@s de la escuela, Graciela, la paramedica de la posta, y Jessica, mi colega forestal de Vínculos. El taller dura una hora, y cada semana hacemos juegos o actividades vinculados a estos temas. El sábado 20 de agosto, con Jessica, Graciela, Karina, Pamela y Antonio, hicimos una salida en el Bioparque de Quillaipe. Ahí están las fotos de esta jornada bacán...

    Bienvenue à bord à tous les marmots !

    Brigada de salud y de medio-ambiental - La joyeuse bande

    Bienvenue à bord à tous les marmots !

    Filet géant - Lugar preferido de los chiquill@s

    Bienvenue à bord à tous les marmots !

    Los vecinos - Les voisins

    Bienvenue à bord à tous les marmots !

    Pamela y Karina

    Bienvenue à bord à tous les marmots !

    Jessica

    Bienvenue à bord à tous les marmots !

    El Espiritu del Bosque Nativo - Instinct de Respons éclés

    Bienvenue à bord à tous les marmots !

    Bioparque Quillaipe


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