• Dificil aceptarlo pero nada más será como antes

    Je suis bien arrivé en France mercredi, après un voyage sans encombre mais qui m'a fait bien cogiter sur tout ce que j'ai pu vivre depuis 12 mois. Pour moi se sont des années qui se sont écoulées. Au bas mot. J'ai été accueilli chaleureusement par ma famille, venue en petit comité me chercher à la gare de Rennes. Je redécouvre alors depuis deux jours un monde que j'avais délaissé il y a de cela un an... La boucle est bouclée. Cette fois-ci, si. Tout parait tellement semblable que s'en est troublant, pourtant, rien ne sera plus comme avant. Non pas que la vie ai tellement changée, même si il parait que le changement c'est maintenant, mais moi j'y crois pas trop. Non, ce qui a sans aucun doute changé, c'est moi. Je ne le mesure pas encore complètement mais le regard des autres est un miroir à travers lequel il est difficle de passer... Partons vite, si tu veux bien...

    "Difficile de l'accepter mais rien ne sera plus comme avant"

    Los tres hermanos - Les trois frères (et un peu de pub pour la bière maison de Benji, qui vaut son pesant de malte -
    y un poco de publicidad para la cerveza artesanal de mi hermano Benjamin, que es más saboroza que la chucha)

    Llegué a Francia miércoles, después de un viaje sin ni un problema pero que me dió la oportunidad de meditar sobre todo lo que viví desde 12 meses. Para mi son años y años que pasaron. Por lo menos. Estuve acogido cariñosamente por mi familia que vinó a buscarme a la estación de trenes de Rennes. Desde dos días, estoy volviendo a un mundo que dejé hace un año. El circulo se cierre. Ahora si hijito. Todo parece tan igual, es raro. Pero en realidad, las cosas nunca serán más como antes. No porque la vida ha cambiado tanto, incluso si acá se dice que "El cambio, es ahora", yo no lo creo mucho. No, lo que ha cambiado, soy yo. Todavía no lo veo tan claro pero la mirada de los demás es como un espejo lo cual es dificil pasar a través de. Vamos, vamos, si lo quieres...

    "Difficile de l'accepter mais rien ne sera plus comme avant"

    Mi mama en su huerta comunitaria - Maman dans son potager collectif


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  • El Morro de Arica

    Après avoir vadrouillé un peu dans la campagne d'Arequipa dans le Canyon del Colca au Pérou, je suis arrivé en grandes pompes au Chili, via le paso fronterizo entre Tacna, la ville la plus au sud du Pérou et Arica, la ville la plus au nord du Chili... Quelques heures à Arica m'ont permis de bien me rendre compte que ça y'est, je suis bien de retour au pays du completo, de l'empanada et du Terremoto... À Arica comme plus au sud (quelques milliers de kilomètres seulement, tout y est : l'accent (cachay-po-weon ?), la bière (una escudo por favor !), les empanadas (de mariscos, por supuesto, après ces longs mois d'abstinence)... Je me relaxe en profitant d'un superbe coucher de soleil sur la plage d'Arica, en prenant mon premier bain dans le Pacifique depuis presque 4 mois... Profitons, ça sera pas forcément aussi facile plus au sud, vers lequel je me dirige maintenant. En effet après une petite balade dans le Parque National de Lauca, qui culmine entre 3000 et 6000 mètres d'altitude à la frontière entre le Pérou, la Bolivie et le Chili, je suis reparti hier d'Arica. Arrivé aujourd'hui à San Pedro de Atacama, je vais passer quelques jours ici, à tenter d'éviter les foules de touristes tout en essayant de me rendre sur les lieux époustouflants qui entourent cet oasis chilien au milieu du désert le plus aride du monde... Défi pas facile, mais pas impossible. Rendez-vous dans quelques jours pour un compte rendu depuis La Serena où je serais en fin de weekend...

    Baño y Puesta del sol en el Pacifico

    Después unas caminatas en los alrededores de Arequipa en el Cañón del Colca en Perú, que llegé  de nuevo a Chile, depués de algunos meses de ausencia, por el  paso fronterizo entre Tacna, la ciudad más al sur de Perú y Arica, la ciudad más al norte de Chile... Después de algunas horas en Arica, me dí cuenta que realmente estaba regresando a casa, o sea al pais del completo, de la empanada y del terremoto... En Arica, como más al sur (algunos miles de kilómetros, no más), encontré el acento (¿ cachay-po-weon ?), la cerveza (¡ una escudo por favor !), y las empanadas (de mariscos, por supuesto, después de éstos largos meses de abstinencia)... Me relajé sobre la playa, disfrutando una puesta del sol en el mar, y mi primer baño en el Pacifico desde casi 4 meses. Hay que aprovecharlo porque más al sur, donde voy ahora, no está seguro que el agua sea tan tivia... De hecho, después de un paseo en el Parque Nacional de Lauca, que está ubicado entre 3000 y 6000 metros sobre el nivel del mar a la frontera entre Perú, Bolivia y Chile, me fui ayer de Arica. Llegé hoy a San Pedro de Atacama donde voy a pasar unos días tratando de evitar las multitudes de turistas sin por lo tanto faltar los  lugares preciosos que rodean este oasis chileno perdido en el medio del desierto  más arido del mundo... No va a ser algo facil pero no imposible. De allí les doy cuanto de mis aventuras en unos días, cuando estaré en  la Serena, donde voy este fin de semana ...

    Escudo y empanadas... de mariscos !


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  • C'est le Pérou ! ¡ Esto es Perú !

    Après avoir passé une petite semaine à Sorata dans les Yungas boliviennes au nord de La Paz, où nous avons fait une superbe rando avec deux ami-e-s rencontrés sur la route, Marina et Tanguy (cf les photos dans l'article ci dessous), on a mis le cap sur le Pérou et sur Cuzco avec Marine vendredi dernier. Arrivés dans l'ancienne capitale de l'Empire Inca, on a fait un peu la teuf vendredi soir avant de monter rapidement une expédition samedi pour le site Inca de Choquequirao, dont les ruines se trouvent à 3000 mètres au sommet d'un pic auquel on accède après deux jours de marche. On a donc soutiré les infos aux agences avant de prendre nos clics et nos clacs et de partir à la rencontre des paysans quechuas et des ruines incas du coin : une carte du coin, la tente, le réchaud, un bon pull et quelques kilos de soupes et de pâtes. On est donc parti dimanche matin dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, en bus vers le petit village de Cachora où nous avons commencé notre rando : une bonne trentaine de kilomètre jusqu'à Choquequirao mais surtout 1500 mètres de descente jusqu'en bas du canyon et la rivière, puis remonter le deuxième jour même topo jusqu'au hameau de Tarampata où nous avons camper deux nuits, le temps entre les deux d'aller visiter la superbe cité Inca, plus grande que le Machu Picchu mais dont seulement 30% sont dégagés et restaurés... Retour hier mercredi en un seul jour en profitant d'un convoi de chevaux pour faire la partie la plus rude du chemin et grimper nos 1500 mètres sur le dos des pauvres mules qui pour le coup ont bien bossé... On saute dans un combi pour revenir sur Cuzco dormir, prendre une douche et lavé quelques fringues... Je repars aujourd'hui pour Arequipa en laissant Marine ici où elle va commencer son stage dans quelques jours...

    C'est le Pérou ! ¡ Esto es Perú !

    Después de una semana en Sorata, en las Yungas bolivianas al norte de La Paz, donde hicemos una buena caminata con dos amig@s encontrad@s allá, Marina y Tanguy (pueden ver las fotos en un artículo mas abajo), nos fuimos a Perú con la Marina el viernes pasado, tomando la dirección de Cusco. Llegamos en la antigua capital del Imperio Inca viernes doné festejamos un poco en la noche antes de armar una expedición para el sitio Inca de Choquequirao sabádo. Las ruinas de la ciudad de Choquequirao se encuentran a 3000 metros de altura en la cumbre de un pico, el cual se accede después de dos días de caminata. Sacamos informaciones de las agencias turisticas sobre la caminata y luego preparemos todos para salir en la madrugada del domingo, a encontrar a los campesions quechuas y a las ruinas incas del : un mapa, la carpa, la cocinilla, y unos kilos de fideos y de sopas desidratadas. Domingo empecemos la caminata en el pueblito de Cachora : más de treinta kilómetros hasta el sitio de Choquequirao, pero con un desnivel de 1500 metros para bajar al fundo del valle y luego subirlos de nuevo el segundo día hasta la localidad de Tarampata donde acampamos dos noches, el tiempo entre las dos de visitar la hermosa ciudad Inca, más grande que Machu Picchu pero de la cual sólo el 30% estuvo limpiado y restaurado. Volvimos ayer miércoles en un día disfrutando de una caravana de caballos para hacer la parte más difícil del camino y subir los 1500 metros sobre las espaldas de las pobres mulas que por una vez trabajaron bien... Saltamos en un combi para regresar a Cuzco para dormir, ducharse y lavar algo de ropa... Hoy me voy a Arequipa en la noche, dejando Marina acá donde va a empezar su práctica en algunos días...

    C'est le Pérou ! ¡ Esto es Perú !


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  • La brise fraiche du Lac Titicaca - El viento fresco del Lago Titicaca

    Iglesia de Copacabana

    Nous sommes partis de La Paz mercredi dernier, entre deux grèves des ouvriers boliviens, pour prendre la direction de Copacabana et du lac Titicaca où nous avons pris dès notre arrivée un taxi puis un bateau pour rejoindre l'île du Soleil, la Isla del Sol, où naquit non seulement le Soleil, mais aussi le premier roi Inca selon les légendes locales. Accompagnés de notre ami autrichien Cristophe, on a passé quelques jours sur cette charmante île avec Marine et Margot, a monter ses monts, tester ses plages ensoleillées mais dont l'eau atteind difficilement les 10 degrés et apprit quelques mots d'Aymara au contact des enfants du coin. Île du soleil oblige, on a aussi tenté de voir le lever du soleil, bouché par une colline mal située, et le coucher, bouché par un amas de nuages andins qui n'avaient rien à faire là... Au final, on se les ai caillé en campant sur la plage a 3800 metres d'altitudes avant de repartir samedi vers Copacabana. Nous nous sommes séparés par là puisque Margot retourne à La Paz prendre un bus pour le Chili, où l'attend son stage court de 6 semaines à Santiago. Cristophe est reparti de son côté, quant à Marine et moi, nous avons mis le cap sur Sorata dans les yungas boliviennes, entre la Cordillère Royale et la jungle, où de superbes randos sont à faire sur les pics les plus hauts de Bolivie où le lomgs de chemins tombant à pic dans des ravins rejoignant les terres basses... Marine est un peu malade donc on se repose et prenons le temps de préparer une expédition de quelques jours vers les hauteurs...

    Salimos de La Paz miércoles pasado, entre dos marchas de los trabajadores bolivianos, y nos fuimos a Copacabana, al lado del Lago Titicaca, donde tomamos un taxi y un bote cuando llegamospara irnos directamente a la Isla del Sol, lugar de nacimiento del Sol y también del primer rey Inca según las leyendas locales. Acompañados por nuestro amigo Cristobal de Austria, pasamos unos días en esta isla encantadora, con la Marina y la Margot : caminatas (subida) en los cerros de la Isla, baños frios (el agaua está a 10 grados) sobre las playas de arena fina bajo un sol bastante fuerte, y aprendizaje de algunas palabras en aymara al contacto de los niños del pueblo. Intentamos igual de ver el amanecer y el atardecer del sol (estabamos sobre su Isla...) pero uno estuvo tapado por  una colina del diablo y el otro por unos nubes andinos mal ubicados ... Por último, acampamos  sobre una playa a 3800 metros de altitud antes de regresar el sábado a Copacabana. Nos separamos allá : la  Margot ase fue a La Paz para tomar su bus para Chile, donde tiene que empezar una práctica  de 6 semanas en Santiago. Cristobal se fue de su lado, y la Marina y yo nos dirigimos a Sorata en los Yungas, entre la Cordillera Real y la selva . Aca los caminos bordean precipios profundos de un lado y las montañas del otro. Sorata está justo estrechada entre los dos y por eso hay muchos paisajes que ver y caminatas que hacer por acá... Pero la Marina está un poco enferma, así que estamos descansando y tomamos nuestro tiempo para preparar una expedición de tres días en las alturas bolivianas...


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