• Al principio un poco perdido, despertado por las campanas : ¿ Dónde estoy ? ¿ Qué hora es ? ¿ Trabajamos hoy día ?

    Dis-moi dimanche, les deux mains dans les manches, pourquoi je garde au fond du ventre une boule ? Dis-moi vieille branche, gardien de mes nuits blanches, pourquoi ma gorge se noue quand j'éteins l'ampoule ?

    Dime domingo, las dos manos en las mangas ¿ porqué quedo con una bola en el corazón ? Dime, weon, amigo de mis insomnios ¿ porqué mi garganta se anuda cuando apago la luz ?

    Les jours passent et ne se ressemblent pas. J'évolue maintenant dans un univers qui m'est familier et que je façonne chaque jour un peu plus, pour le meilleur et pour le pire. Quel découverte : ici je suis étranger ! Mon statut, ma présence, la manière dont on me regarde, dont on me parle, et dont on m'apprécie, sont (plus ou moins) figés par le mot “francés” (ou “franchute”), avec tout ce qu'il véhicule de positif et négatif, et cela bien trop souvent à mon goût. Je voudrais être de nul part mais aller partout, ne connaître aucune langue parfaitement, mais les comprendre toutes, ne pas avoir d'images en tête avant de faire quoique ce soit, mais en avoir des montagnes après. Mais c'est une réalité historique et sociologique, je suis français, même si je le nie. Comme je le dis ici, je ne l'ai pas choisi, c'est pourquoi je ne défendrais jamais la France, mais j'y ai grandi et on m'y a façonné, c'est pourquoi je pue la France (même si je veux sentir la rose universelle). Le cadre que je rejette, celui des frontières des états-nations (capitalistes et plus ou moins impérialistes), me hante car il est une réalité sociale qui fabrique du réel ici et là-bas, et qui a des conséquences directes, au delà des pérégrinations philosophiques libertaires des longues soirées d'hiver austral. Un travail long commence...

    Los días pasan y no se parecen. Vivo ahora en un contexto conocido y que influencio cada día un poco más, para el mejor y el peor. Que descubrimiento : ¡ acá soy extranjero ! Mi estatuto, mi presencia, la manera que uno me mira, me habla, me aprecia son (más o menos) fijados por la palabra “francés” (o “franchute”), con todo lo que tiene de positivo y negativo, y eso pasa más veces que lo quiero. Quería ser de ningún país pero ir en cada lugar, no conocer perfectamente ningún idioma pero entender todas, no tener imágenes en la cabeza antes de hacer algo sino recordar caleta después. Pero es una realidad histórica y sociológica : soy francés, incluso cuando le niego. Como lo digo acá, nunca lo elige, por eso nunca voy a ser patriótico, pero crecí allá y me educaron allá, por eso apesto Francia mientras si quiero oler la rosa universal... El marco que rechazo, él de los estados-naciones (capitalistas y más o menos imperialistas), me marco porque es una realidad social que construye el real acá como allá, y que tiene consecuencias directas, detrás de las divagaciones filosóficas libertarias de las largas noches de hibierno austral. Un intenso trabajo está empezando...

    D'abord un peu perdu, par les cloches réveillé : où suis-je ? Quelle heure est-il ? Est-ce qu'on travaille ou pas ?

    Anniversaire en famille avec les voisin-e-s - Cumpleaños a casa con la familia y los vecin@s

    D'abord un peu perdu, par les cloches réveillé : où suis-je ? Quelle heure est-il ? Est-ce qu'on travaille ou pas ?

    Anniversaire avec les ami-e-s - Cumpleaños en Puerto con l@s amig@s

    D'abord un peu perdu, par les cloches réveillé : où suis-je ? Quelle heure est-il ? Est-ce qu'on travaille ou pas ?


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  • Sait-on jamais où les vents nous mènent ?

    El otro día, tenía una super idea : ahora voy a escribir en las dos idiomas para aumentar mi audiencia potencial. Este trabajo es un poco fastidioso, pero es el precio que pagar para la igualdad entre visitadores sólo hispanohablantes o sólo francohablantes y visitadores bilingües que van a molestarme a cada error de traducción...

    L'autre jour, j'ai eu une super idée, désormais, je vais écrire dans les deux langues pour augmenter mon audience potentielle. Ce travail est un peu fastidieu, mais c'est l'assurance de l'égalité pour les visiteurs non hispanophones ou non-francophones, et je me place désormais sous le regard des bilingues qui me maudiront à chaque pas de travers ou faute de traduction.

    Así que para que esta nueva idea so sea muy difícil al principio, voy a publicar fotos para no necesitar escribir mucho : las imágenes hablan para mi... jajajajaja.

    Du coup, pour me simplifier la tâche, je vais commencer par publier des photos, ce qui est plus facile à faire dans les deux langues vu que les images parlent d'elles-mêmes... héhéhé.

     

    Al principio de Agosto, fui por un paseo en el Parque Nacional Alerce Andino, sector Chaica.

    Début août, je suis allé me promener du côté du Parc National Alerce Andino, secteur Chaica.

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

     Seco, al principio del dia - Je commence mon périple, complètement sec

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Salto del rio Chaica - Cascade de la rivière Chaica

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Alerce milenario - Alerce millénaire

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Laguna Chaiquenes - Lagune Chaiquenes

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Pura Quila - Quila exubérante

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    ¿ Arrayan ? No, parece que es Tepú "Tepualia Stipularis", segun el Espiritu del Bosque... Gracias Espiritu

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

     Laguna Triangulo - Lagune Triangulo

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Completamente mojado al final - Complètement mouillé au bout du périple

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Rio Chaica - Rivière Chaica

     

    La semana pasada, fuimos al Parque Nacional Vicente Perez al noreste de Puerto Montt, con Jessica y Karina. Fue todo el día paisajes muy hermosos y compartirlos con las chicas fue también muy vacan.

    La semaine dernière, nous sommes allés au Parc National Vicente Perez au nord-est de Puerto Montt avec Jessica et Karina. Les paysages étaient bien beaux, et les partager avec les filles fût tout aussi agréable.

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Las chicas - La gente féminine

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    L@s tres compañer@s - “Les trois frères”

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Laguna verde - Lagune verte

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Saltos de Petrohué - Cascades de Petrohué

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Fuerza del agua - Ti vittel, y'a qu'ta mère pour croire qu'cest d'l'eau !

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Una estupidez más... - Un singe particulier

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Nuestra forestal en su medio natural - Une nouvelle recrue pour la Souris Verte

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Un perro de la Conaf nos junta - Chien errant, par les nuits étoilés...

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    El perro revolucionario - Entrainement volcanique

    Uno nunca sabe donde los vientos le llevan..

    Lagos Todos los Santos - Lac Todos los Santos


    ¡ Chao niños ! - Salut à vous !


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  •  Cuando llegará la época de las cerezas...

    Après deux semaines d'absence, dues au fait que là bas (en France), c'est la trêve estivale et que nombreux sont ceux qui s'écartent de leur connexion internet, j'ai décidé, y'a pas de raison, que moi aussi je pourrais m'en écarter un peu, et vous donner moins de news, pour vous faire trépigner d'impatience. Attention, cette décision risque de se prolonger au delà de votre trêve estivale puisqu'ici c'est l'hiver mais que les jours s'adoucissent progressivement, et me donnent envie de sortir plus que d'ordinateurer. Además, comme vous savez désormais que tout va bien, que je fais plein de rencontres, que je découvre des paysages et des gens impressionnants, la seule raison de vous écrire est donc de vous faire regretter de vivre là-bas, et comme je ne suis pas si méchant, je vais réguler le supplice... CQFD

    Después de dos semanas de ausencia, consecuencia del hecho de que los franchutes están de vacaciones y que van a conectarse sobre el Internet, decidí ¿ y porque no ? Que yo también voy a alejarme del Internet, para dar ustedes menos noticias y que me suplican para escribir algo. Cuidado, porque esta decisión tiene una buena probabilidad de prolongarse después de su tregua de verano porque acá es el hibierno pero que los días son poco a poco mejores y que prefiero salir mientras que quedar sobre el computador. Además, como todo pasa bien y que saben que hago encuentros, descubro paisajes y gente impresionantes, la única razón de escribirles es de hacerles lamentarse de vivir en allá, pero como no soy un malo niño, voy a regular la agonía... QED

    Quand vous en serez au temps des cerises...

    (Coucher de soleil - Puesta del sol, Caleta La Arena)

    Sinon, j'ai aussi quelques nouvelles réelles qui ressemblent moins a mon argumentaire plus ou moins humoristique et politicien ci dessus. Par rapport à ma vie extra-stage, je poursuit les découvertes et les rencontres, profitant des jours (et nuits..) à Puerto Montt pour user des infrastructures et connaître la gente citadines, et des jours sur la Carretera pour faire de même avec celles rurales (gente et infrastructures). Les fins de semaines, je m'en vais généralement pour découvrir des lieux un peu plus loin : la semaine dernière, ce fût le Parque Nacional Vicente Perez et le lac Todos Los Santos, la semaine d'avant, ce fût (ici, le passé, c'est au passé simple et non le composé...) le Parque Nacional Alerce Andino, qui n'est pas si loin de ma maison en réalité. Je projette des escapades un peu plus longues et lointaines quand les beaux jours reviendront (il paraît que Chiloé ou Bariloche en Argentine valent la peine d'être foulée de mes pieds). De manière générale, c'est assez impressionnant. Vous aurez peut être des photos si je vois que les statistiques du blog explosent et que la demande est forte, prouvant par là que mon effort d'information n'est point complètement vain (ce qui n'est pas le cas pour l'instant...).

    ¡ Ya po ! Tengo también noticias reales que no son un argumental más o menos divertido y político como arriba. Así que respeto a mi vida extra-práctica, continuo descubrimientos y encuentros, aprovechando los días (y las noches) en Puerto Montt, para utilizar las infraestructuras de la ciudad y la gente citadina, y los días sobre la Carretera Austral para hacer la misma cosa con los del campo (gente y infraestructuras). Los fines de semana, me voy para descubrir otros lugares : la semana pasada, fue el Parque Nacional Vicente Perez y el lago Todos Los Santos, la semana antes, fue el Parque Nacional Alerce Andino, que en realidad no es tan lejos de mi casa. Planeo paseos un poco más amplios para cuando los bonitos días volverán (parece que Chiloé o Bariloche en Argentina valen la pena de estar pisado por mis pies). De manera general, es bastante impresionante. Quizás voy a poner fotos si las estadísticas del blog incrementan considerablemente y que la demanda es fuerte, justificando así mi esfuerzo de información para que no me parece vano (lo que no es el caso actualmente...).

    Quand vous en serez au temps des cerises...

    (Chaica)

    Pour ce qui est de mon stage, je viens de terminer une phase de deux semaines de découverte de terrain de la Carretera durant lesquelles je me suis balader au fur et à mesure des rencontres, des gens qui voulaient bien me prendre en stop, me raconter leur histoire, me faire découvrir leur travail, etc. J'ai vagabondé du côté de (reprenez la carte du coin, a la première page du blog) Piedra Azul, Metri, Lenca, Chaica, Caleta La Arena, et Caleta Puelche (de l'autre côté de l'estuaire, plus au sud). J'ai donc fait mon petit rapport ce lundi, pour commencer maintenant la période d'investigación a proprement parler. Pour commencer, définition des termes, du projet, de la méthodologie, de l'hypothèse, etc. Retour aux fondamentaux IEPiens... Les entrevistas y le travail de terrain vont suivre une fois ce travail méthodologique effectué.

    Respeto a mi práctica, terminé un periodo de dos semanas de descubrimiento concreto de la Carretera Austral, durante las que me paseé a medida de los encuentros, de la gente que me llevaba en su auto haciendo dedo, me contaba su historia, me hacia descubrir su trabajo, etc. Fui en las localidades de (vuelvan a la mapa a la primera pagina del blog) Piedra Azul, Metri, Lenca, Chaica, Caleta La Arena, y Caleta Puelche, al otro lado del estuario, más al sur. Hice mi informito lunes, para ahora empezar realmente el trabajo de micro-investigación. Para empezar, definición de los conceptos, proyecto de investigación, metodología, hipótesis, etc. Vuelta a los costumbres de la clase... Las entrevistas van a seguir una vez este trabajo metodológico efectuado.

    Quand vous en serez au temps des cerises...

    (Roulier - Transbordador, Caleta La Arena)

    Un truc important quand même : le fait de faire du stop m'a fait rencontrer pas mal de gens et m'a ouvert des portes assez incroyables, tant sur le point de vue personnel que du stage. Du coup je le précise ici car ça vaut le coup : voyagez haciendo dedo ! (ici on dire faire du doigt, et pas du stop)

    Una cosa importante para terminar : el hecho de hacer dedo me permite encontrar mucha gente, y abre me puertas numerosas y buenas, tan del punto de vista personal que para la práctica. Por eso, quiero decir acá que ¡ vale realmente la pena de viajar haciendo parada ! (en francés se dice hacer parada y no hacer dedo)

    Quand vous en serez au temps des cerises...

    (Estuaire Reloncavi - Estuario Reloncavi)

    Tchao-La-Bise, du sud... Chau-besos, del sur...


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  • Hay países donde la gente al hueco de su cama, sueña...

    Le weekend dernier, balade dans le Parc Puyehue avec Jessica, Karina et Flor. Soleil et paysages au rendez-vous, de même que l'éruption volcanique du volcan Puyehue, duquel nous restons éloignés, non par peur du danger qui est faible, sinon pour pouvoir voir quelque chose car aux alentours et sous le vent, nuage de cendre intense empêchant quiconque de voir à plus de 50 mètres.

    El fin de semana pasado, paseo en el Parque Nacional Puyehue con la Jessica, la Karina, y la Flor. Bonitos sol y pasajes fueron al encuentro, y también la erupción del volcán Puyehue, del que quedamos lejos, no por miedo, porque el riesgo es bajo, sino para ver algo porque en los lugares cerca del volcán y bajos el viento, el nube de ceniza no permite ver cualquier cosa a más de 50 metros

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Plan du coin : Osorno est à 100 km au nord de Puerto Montt, à l'est d'Osorno, la ville d'Entre Lagos, le Parc Puyehue et l'Argentine

    Mapa de la región : Osorno de ubica a 100 km al norte de Puerto Montt. Al este de Osorno, la ciudad de Entre Lagos, el Parque Nacional Puyehue y Argentina

    Nous partons de bon matin de Puerto Montt, en direction d'Osorno, d'où nous prenons un second bus pour filer vers la Cordillère. Descente à Aguas Calientes qui est, comme son nom l'indique, une petite station termale dotée de sources d'eau chaude (en plein air) par lesquels nous passons après une intense journée de marche, pour nous détendre un peu (attention, eau vraiment chaude : pas de photo mais l'eau sortait à 75°).

    Salimos temprano de Puerto Montt, para ir a Osorno, donde tomamos una secunda micro para ir en dirección de la Cordillera. Bajada en Agua Calientes, que es, como le dice su nombre, una localidad con termas de agua caliente al aire, en las que pasamos para disfrutar después de una intensa jornada de paseo (precaucion, agua realmente caliente : no foto pero agua que sale a 75°).

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

     Lever de soleil sur la campagne chilienne - Amanecer de sol sobre el campo chileno

     Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Volcan Puntiagudo

     Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

     De la cendre partout comme conséquence de l'éruption - Consecuencia de la erupcion : ceniza en todas partes

      Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Les amies dans le bus - Las amigas en la micro

     Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Un individu dans le bus - Un caballero en la micro

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Quila

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Arrayan

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Parque Nacional Puyehue

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Point de vue sur la Cordillère des Andes - Punto de vista sobre la Cordillera

     Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Cordillera de los Andes

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Laguna El Espejo

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    Calme austral troublé par des êtres humains - Laguna con gente

    Retour à Puerto Montt, des souvenirs plein la tête, tant de la beauté des paysages que des bons moments passés avec les copines.

    Vuelta a Puerto Montt, con la cabeza llena de recuerdos, tan de la belleza de los paisajes que de los bonitos momentos pasados con las amigas.

    Il y a des pays, où les gens aux creux des lits, font des rêves...

    L'homme des bois - Un caballero en el bosque


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