• Entre deux entrevistas (en ce moment, je suis bien plongé dans mon investigación et passe peu de temps à Puerto et plus sur la Carretera), je prends le temps de publier quelques photos de notre fête dans notre maison maintenant bien fonctionnelle pour acceuillir à volonté... Moment bien convivial comme je les aime...

    Entre dos entrevistas (empece el trabajo de campo para mi investigación y estos dias, estoy más rato sobre la Carretera que en Puerto), tomo el tiempo para ofrecer ustedes algunas fotos de nuestro carrete de inauguración de la casa, que ahora esta lista para acoger gente... Momentos de convivencia muy agradable, como me gustan...

    Et ce n'est qu'une... pendaison de crémaillère ! - ¡ Felicidad ! ¡ Viva la inauguración !

    Apéro international en mode humous arabe, salsiki grec et guacamole mexicain à la française... et pain maison chilien !

    Salsas internacionales: humous arabe, salsiki griego, guacamole mexicano a la moda francesa... y pan amasado chileno !

    Et ce n'est qu'une... pendaison de crémaillère ! - ¡ Felicidad ! ¡ Viva la inauguración !

    Et ce n'est qu'une... pendaison de crémaillère ! - ¡ Felicidad ! ¡ Viva la inauguración !

    Et ce n'est qu'une... pendaison de crémaillère ! - ¡ Felicidad ! ¡ Viva la inauguración !

    Et ce n'est qu'une... pendaison de crémaillère ! - ¡ Felicidad ! ¡ Viva la inauguración !

    Et ce n'est qu'une... pendaison de crémaillère ! - ¡ Felicidad ! ¡ Viva la inauguración !

    Salsa !

    Et ce n'est qu'une... pendaison de crémaillère ! - ¡ Felicidad ! ¡ Viva la inauguración !

    Chao !


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  • El fin de semana pasado, fuimos a ver Quilapayún, Inti-illimani e Illapu al Parque Pangal que queda cerca de Maullin. Pasamos un buen momento con la Karina, la Pochi, el Sergio, el Richar, el Felipe y el Leo, a ver estos grupos de la nueva canción chilena, conocidos hasta el otro lado del océano, donde quedaron en exilio durante la dictadura contra la cual lucharon con sus canciones : nadie puede vencer al pueblo unido !

    Le weekend dernier, on est allé au concert de Quilapayún, Inti-illimani et Illapu au Parc Pangal qui se situe près du village de Maullin. Nous partageâmes un bon moment en la charmante compagnie de Karina, Pamela, Serge, Richard, Felipe et Léo, durant lequel nous pûmes savourer la prestation de ses groupes connus et reconnus internationalement durant leur exil pour leur engagement contre la dictature militaire de Augusto Pinochet : nul ne peut vaincre le peuple uni !

    ¡ El pueblo unido jamás será vencido ! - Le peuple uni jamais ne sera vaincu !

    ¡ El pueblo unido jamás será vencido ! - Le peuple uni jamais ne sera vaincu !

    ¡ El pueblo unido jamás será vencido ! - Le peuple uni jamais ne sera vaincu !

    ¡ El pueblo unido jamás será vencido ! - Le peuple uni jamais ne sera vaincu !

    ¡ El pueblo unido jamás será vencido ! - Le peuple uni jamais ne sera vaincu !

    ¡ El pueblo unido jamás será vencido ! - Le peuple uni jamais ne sera vaincu !

    ¡ El pueblo unido jamás será vencido ! - Le peuple uni jamais ne sera vaincu !


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  •  Les maisons (Las casas) - La rue Kétanou

    Voilà, c'est fait. J'habite une maison bien sympathique en colloc' avec Karina à Metri. Chacun avait ses raisons et envies personnelles pour changer de lieu de vie mais grosso modo les deux voulait s'indépendantiser, et rester/aller vivre à la campagne. La colloc' était pour moi une évidence car je ne voulais pas vivre seul. C'était moins évident pour Karina mais pas non plus incohérent ou inenvisageable : du coup, les circonstances et l'occasion ont fait qu'on s'est lancé. L'opportunité est arrivée de la manière suivante : j'ai rencontré Manuel en faisant du stop, et celui-ci m'a dit qu'il louait son ancienne maison -ayant construit une nouvelle plus haut sur son terrain- à un prix défiant toute concurrence. J'ai filé l'info à Karina qui l'a visitée direct et s'est lancée, avant d'être rejointe par moi même dans un élan de motivation en me disant c'est maintenant ou jamais. Plutôt que de vous faire une description longue et ennuyeuse, je vais plutôt mettre quelques photos ici bas pour réveiller votre jalousie la plus terrible...

    Ahora si. Vivo en una casa muy linda con la Karina en Metri. Cada uno tenía sus motivos y deseos personales para cambiar de lugar de vida, pero queríamos los dos independizarse y ir (o quedar) vivir en el campo. Compartir una casa fue una idea natural para mí, porque no quería vivir solo, pero no fue tan evidente para Karina, pero como no fue tampoco incoherente o inconcebible, y que las circunstancias y la oportunidad se presentaron, concretamos la cosa. Justamente, la oportunidad se presentó de la siguiente manera: conocí a Manuel haciendo dedo, y me dijo que quería alquilar su antigua casa -porque ha construido una nueva más arriba de su campo- a un precio barato. Dí la información a la Karina que visitó la casa y se comprometió al tiro, y finalmente me junté al proyecto en una explosión de motivación. En lugar de darle una descripción larga y aburrida, voy a poner algunas fotos abajo para les dar ganas de venir vivir con nosotros...

    Et ces maisons qu'on ne finit pas... - Y las casas que no se terminan...

    Et ces maisons qu'on ne finit pas... - Y las casas que no se terminan...

    Et ces maisons qu'on ne finit pas... - Y las casas que no se terminan...

    La vista desde mi nueva casa

    Et ces maisons qu'on ne finit pas... - Y las casas que no se terminan...

    J'ai troqué mes 8 brebis et 6 agneaux pour 5 chèvres...

    Et ces maisons qu'on ne finit pas... - Y las casas que no se terminan...


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  •  Désolé pour la poussière (Disculpa por el polvo) - Miossec

    J'ai déménagé ce weekend. Je vis désormais à Metri (reprenez la carte du premier article de ce blog pour savoir où c'est un indice, ça reste sur la Carretera Austral) en compagnie de Karina, une amie-collègue de Vinculos. Nous louons une petite maison fort charmante à Manuel, un ami rencontré en faisant du stop, et sa compagne Mirella. Mais pour l'heure, je voudrais faire un article pour remercier ma famille chilienne. En effet les trois mois que j'ai passé dans cette petite maison de Lenca furent pour moi des mois d'apprentissage à la fois de la langue et de la culture chilienne mais aussi des coutumes rurales du sud du Chili. Plus spécifiquement, cela m'a permis de m'intégrer à Lenca et à la Carretera Austral, de me faire des amis et des connaissances, de découvrir les lieux et leurs habitants. Mais surtout, ce fût pour moi une expérience humaine inoubliable. En effet, beaucoup plus qu'une pension, c'est bien une famille que je quitte, c'est à dire que même si c'est une démarche volontaire de ma part, qui répond à des envies personnelles, c'est avec un pincement au cœur, que je crois partagé, que je fais mon sac (pour aller une poignée de kilomètres plus au nord).

    Merci à la señora Ube pour son accueil, son attention, pour m'avoir fait partager sa maison, sa table, mais aussi pour m'avoir laisser une place dans ce foyer, malgré les impératifs culturels et sociaux les plus strictes, où j'ai pu me sentir chez moi en m'occupant aussi des poules et brebis, coupant du bois ou faisant la vaisselle, et pas seulement en mangeant et dormant là-bas. Merci à Fabian, pour son suivi quotidien de mon évolution langagière et ses corrections bien utiles. Merci de m'avoir appris les bases pour m'intégrer ici, de m'avoir inculqué l'escoba ou la brisca, ou encore la forêt primaire chilienne et ses tepu, arrayan, quilas, helecho costilla de vaca, coigue, tepa, canelo, chilco et bien sûr le magique alerce, et tous les autres que j'oublie (désolé Jessica !). Merci aussi à la señora Jufe pour ses petits mots toujours tendres et sa présence qui fait que même quand la communication est difficile, on ne se sent jamais seul là-bas.

    Un mot aussi pour les voisins, au premier rang desquels Antonio, mon maître de stage mais aussi ami, avec qui j'ai eu de longues conversations (qui risquent de continuer), mais qui m'a aussi accueilli, fait découvrir le petit monde du Barrial Alto et qui m'a aussi transporté, qu'il vente ou qu'il neige, chaque jour à Puerto Montt. Merci à Lucho pour m'avoir enseigné l'accent du sud, et m'avoir bien fait rire avec ses blagues. Merci à Jorge également pour nos discussions et nos allers et venues à Puerto Montt. Merci à tous les habitants du Barrial Alto pour leur accueil et leur chaleur que je n'oublierais pas de si tôt.

    Tout c'que nous ont appris... nos mères - Todo lo que nos enseñaron... nuestras madres

    Mi familia chilena - Ma famille chilienne

    Cambié de casa, y de compañer@s de vida. Vivo ahora en Metri (cf la mapa en el primer artículo de este blog. Ayuda : esta localidad queda sobre la Carretera Austral) con la Karina, una amiga y colega de Vínculos. Arrendamos una bonita cabaña que pertenece a Manuel, un amigo que encontré haciendo dedo, y su esposa Mirella. Pero por ahora, me gustaría agradecer en este artículo mi familia chilena. De hecho, pasé tres meses en esta casa de Lenca, y fueron para mí meses de aprendiendo no sólo de la idioma y de la cultura, sino también de las costumbres rurales del sur de Chile. Más específicamente, me permitió integrarme en Lenca y en la Carretera Austral, hacerme amigos y conocidos, y descubrir los lugares y sus habitantes. Más importante aún, fue para mí una experiencia humana inolvidable : mucho más que una pensión, es una familia que dejo. Incluso si es una elección personal, es con una “picota” al corazón que estoy llenando mi mochila, para irme un poco mas al norte (5 kilómetros en realidad).

    Gracias a la señora Ube por su acogida, su atención, por haberme permitido compartir su casa, su mesa, y también dejarme tener un rol en el hogar, a pesar de los imperativos culturales y sociales. Así pude sentirme en mi casa, cuidando las gallinas y las ovejas, cortando leña o haciendo la loza, y no sólo comiendo y durmiendo allí. Gracias a Fabián por haberme seguido y corregido cotidianamente con mucha pertinencia en mi evolución idiomatica, por haberme enseñado lo básico para encajar aquí, por haberme inculcado la escoba y la brisca, o las especies de los bosques nativos de Chile con sus tepu, arrayán, quila, helecho costilla de vaca, coigüe, tepa, canelo, chilco y por supuesto el mítico alerce, y todos los demás que me olvida (lo siento, Jessica!). Gracias a la señora Jufe por sus palabras, pocas pero todavía tiernas, y su presencia que hizo que aun cuando la comunicación es difícil, uno nunca se siente solo allí.

    Una palabra también para los vecinos, en primer lugar, Antonio, mi jefe de práctica, pero también un amigo con quien tuve largas conversaciones (lo que probablemente va a seguir), que me recibió, me hizo descubrir el pequeño mundo del Barrial Alto y me llevó cotidianamente a Puerto, con tiempo bueno como con tempestad. Gracias a Lucho por haberme enseñado el acento del sur, y hecho reír con sus chistes y sus bromas. Gracias a Jorge también por nuestras discusiones y nuestras idas y venidas en Puerto Montt. ¡Gracias a todos los habitantes del Barrial Alto por su hospitalidad y los momentos compartidos! No les olvidaré.

    Tout c'que nous ont appris... nos mères - Todo lo que nos enseñaron... nuestras madres

    Tobi - Carru - Sak

    Tout c'que nous ont appris... nos mères - Todo lo que nos enseñaron... nuestras madres

    Brebi et son agneau - Oveja y cordero


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